Publié dans Société

Reconstruction de la couche d’ozone - Madagascar à 66,5 % de ses engagements

Publié le lundi, 16 septembre 2024

La Journée mondiale de la protection de la couche d'ozone est célébrée chaque année le 16 septembre. Cette année, elle se déroule sous le thème « Protocole de Montréal : faire progresser l'action climatique ». Pour Madagascar, cette célébration revêt une importance particulière, car le pays fait face à un record de températures relevées en 2024, tout comme l'année précédente.
Il est important de rappeler qu'en 1980, la couche d'ozone au-dessus de Madagascar était encore intacte. Cependant, en septembre 2006, des dégradations importantes ont été enregistrées. 

La confirmation scientifique de l'appauvrissement de la couche d'ozone a conduit les Gouvernements du monde entier à adopter la Convention de Vienne pour sa protection. Madagascar fait partie des 177 pays qui ont ratifié cette convention, démontrant ainsi son engagement dans la lutte contre la dégradation de la couche d'ozone.
Les principaux responsables de cette dégradation sont les substances appauvrissant la couche d’ozone, principalement les chlorofluorocarbures (CFC) présents dans des appareils tels que les climatiseurs et les réfrigérateurs. 
« Madagascar, à travers le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), dirigé par le Président Andry Rajoelina et le Premier ministre Ntsay Christian, mène diverses actions pour la protection de la couche d’ozone et la lutte contre le changement climatique, avec le soutien de partenaires variés. La couche d'ozone joue un rôle crucial en tant que bouclier naturel, protégeant la biodiversité contre les rayons ultraviolets nocifs. La dégradation de cette couche peut entraîner des problèmes tels que les brûlures cutanées, les conjonctivites, les cataractes, l’augmentation des cancers de la peau et le vieillissement prématuré. Celle-ci peut également provoquer la destruction des microplanctons et de la flore marine, contribuant au changement climatique », explique Andonirina Max Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Vienne, du Protocole de Montréal et de l'Amendement de Kigali, les gouvernements et les industries du monde entier ont réussi à réduire l'utilisation des substances appauvrissant la couche d'ozone de 99 %. Après 38 ans de lutte, Madagascar a rétabli sa couche d'ozone à 66,5 %, contre seulement 10 % en 2015. Cependant, les scientifiques estiment que le rétablissement complet de la couche d'ozone ne sera mesurable qu'à partir de 2030, avec un retour à son état initial prévu aux alentours de 2060.
Par ailleurs, une convention a été signée avec l’Université d’Antananarivo pour renforcer la recherche sur la prévention des catastrophes naturelles liées à la dégradation de la couche d'ozone. L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) a également doté le MEDD d’appareils portables pour détecter les fuites de fluides frigorigènes halogénés, tels que les hydro-fluoro-carbures (HFC), les hydro-chloro-fluoro-carbones (HCFC) et les hydro-fluoro-oléfines (HFO).
La Rédaction

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Editorial

  • Présents ou non !
    Sont-ils là ou non ? La présence ou non des agents du Federal Bureaucrate of Investigation (FBI), Police Fédérale américaine, fait jaser. Le sont-ils physiquement sur le territoire ? Les autorités le confirment. Tandis qu’une frange de l’opinion relayée par certaine presse locale doute ! Jusqu’à remettre en cause publiquement la véracité de l’information officielle. Des suites de l’éclatement de la sulfureuse « Affaire des cinq Boeing 777 » dont la dimension et les impacts dépassent de très loin les limites territoriales de la République Malagasy, l’Etat malagasy sollicite la coopération des Services internationaux plus compétents en la matière dont entre autres le FBI et l’Interpol. Une presse étrangère faisait état d’atterrissages en Iran de cinq Boeing 777 immatriculés à Madagasikara. La curieuse information avait fait l’effet d’une bombe à Antananarivo. Illico, le ministre des Transports et de la Météorologie, à l’époque des faits, Valéry Ramonjavelo, directement concerné et entouré…

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